Texte traduit de l’anglais à partir du site de la Tall Ship Race www.sailtraininginternational.org
Les courses sont ouvertes à tous les monocoques de plus de 9,14m de long au niveau de la ligne de flottaison pourvu qu’au moins cinquante pour cent de l’équipage soit âgé de 15 à 25 ans et que le navire réponde aux exigences des équipements de sécurité de la Sail Training International.
Les courses sont ouvertes à tous, y compris aux personnes avec des handicaps mentaux ou physiques. Cependant aucune personne de moins de 15 ans n’est autorisée à bord pendant une course, une croisière ou tout autre évènement associé. Pour participer à une croisière, un navire doit avoir fait au moins une course. Les stagiaires sont autorisés à prendre part à toutes les séries de courses ou à une partie de celles-ci.
Les navires sont classés en quatre catégories :
Catégorie A
Tous les navires gréés en carré (goélette, trois-mâts goélette, brick, brigantin et tout autre navire de plus de 40 mètres de long sans tenir compte du gréement.
Catégorie B
Navires gréés traditionnellement (les sloops à voilure Aurique, les ketchs, les cotres et les goélettes) d’une longueur totale inférieure à 40 mètres et d’une longueur de ligne de flottaison d’au moins 9,14m
Catégorie C
Navires à gréements modernes (les sloops à voilure bermude, les ketchs, les cotres et les goélettes) d’une longueur totale inférieure à 40 mètres et d’une longueur de ligne de flottaison d’au moins 9.14m ne comportant pas de voile de type spinnaker.
Catégorie D
Navires à gréements modernes (C’est-à-dire les sloops à voilure bermude, les ketchs, les cotres et les goélettes) d’une longueur totale inférieure à 40 mètres et d’une longueur de ligne de flottaison d’au moins 9.14m comportant une voile de type spinnaker.
Classement
Comment un bateau de pèche Danois traditionnel à voile Aurique, construit en 1895 peut-il rivaliser avec un bateau de course à la pointe du progrès fait de matériaux nouveaux ? Comment le plus gros gréement en carré, de plus de 300O tonnes, en service aujourd’hui, peut-il concourir sur un pied d’égalité avec chacune de ces embarcations ?
En fait, ce n’est pas tant une formule magique qu’une formule mathématique qui a été améliorée et développée depuis le début des Courses de Grands Voiliers. Elle doit son succès au fait qu’elle soit restée secrète et seule connue de certains qui ont joué un rôle clef dans son développement. Ainsi, aucun concurrent n’a pu exploiter quelconque faille.
Une règle de classement est différente d’un système de handicap qu’on utilise beaucoup dans d’autres courses de bateaux et qui a une interprétation humaine subjective.
La forme d’un navire ou ses performances attestées seront prises directement en compte par un système de handicap alors qu’une règle de classement repose purement sur une série de dimensions et d’autres données pertinentes que l’on met dans une formule pour donner un Facteur de Correction de Temps (FCT). Le navire le plus lent de la flotte a une FCT de 0.500 et le plus rapide une FCT de 1.000. Ce chiffre est multiplié par le temps écoulé (temps véritable) ce qui donne le Temps Corrigé et c’est la raison pour laquelle, le navire le plus lent peut, en théorie, gagner la course en Temps Corrigé. Voici comment les résultats de chaque course de grands voiliers sont calculés.
La règle de classement a remporté un succès considérable en permettant à une flotte hétéroclite de concourir sur un pied d’égalité. Elle est l’essence même de la formule gagnante qui permet de favoriser, chaque année, l’amitié parmi une flotte véritablement internationale.
